Faits saillants

25 ans de Centre d’urgence 911

1985

Le 1er décembre, la Communauté urbaine de Montréal (CUM) inaugure le Centre d’urgence 911, lequel reçoit alors tous les appels d’urgence sur le territoire de la CUM, les analyse et les transfère aux intervenants appropriés.

Toutefois, il analyse et traite lui-même les appels destinés au Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM).

1987

Le 14 juillet, une pluie torrentielle s’abat sur Montréal. Cette pluie fait suite à une canicule qui dure depuis plusieurs jours. Dans l’après-midi, une ligne d’orages se forme à l’ouest de la ville et se déplace vers Montréal, laissant plus de 100 millimètres de pluie en seulement deux heures sur le centre de l’île.

1989

Arrivée de la technologie digitale dans les voitures du Service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM), qui permet de recevoir les données complètes d’un appel.

En décembre de la même année, Montréal vit un drame majeur. Vers la fin de l’après-midi du 6 décembre 1989, les appels arrivent au Centre d’urgence 911 pour signaler qu’un individu tire des coups de feu à l’intérieur de l’école Polytechnique.

1992

Le 24 août, l’Université Concordia est la cible d’un tireur fou. Le professeur Valery Fabrikant se présente au 9e étage du Pavillon Henry F. Hall et fait feu sur 3 collègues. Un quatrième individu est blessé et meurt un mois plus tard. Une femme est également blessée lors du drame, mais survit à ses blessures.    

1993

Le 9 juin, le Canadien de Montréal remporte la Coupe Stanley face aux Kings de Los Angeles. Les fans envahissent le centre-ville et une émeute éclate, causant plusieurs milliers de dollars de dégâts.

1995

À la suite d’une décision du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), Bell amorce les travaux de conception et de mise en service de la plateforme téléphonique SPAU 911 (Service public d’appels d’urgence), un tout nouveau système destiné à fournir aux services 911 du Québec et de l’Ontario un système téléphonique plus efficace et surtout plus sécuritaire.

En juin de la même année, le financement du service 911 s’effectue par l’entremise du compte de téléphone de l’abonné, au tarif mensuel de 0,40 $ par ligne téléphonique, et non plus par le biais du compte de taxes.

En novembre, pour la première fois de son histoire, le personnel du Centre d’urgence 911 doit rapidement quitter les lieux, alors qu’en début de soirée éclate un incendie dans un immeuble adjacent. La chaleur qui se dégage du brasier est si forte que de l’équipement électronique demeuré sur le bord des fenêtres de l’immeuble abritant le 911 commence à fondre et la fumée envahit les corridors.

L’évacuation se fait en deux phases. Un premier groupe de préposés quitte les lieux et se dirige vers le centre de relève installé à cette époque dans les locaux de la cavalerie, sur le Mont-Royal, pour prendre les appels à partir de ce lieu. Dès lors, le groupe demeuré au centre primaire quitte les lieux à son tour, pour lui aussi prendre le chemin des locaux du Mont-Royal.

Malgré les circonstances difficiles, l’opération se déroule parfaitement.

1996

La Commission de la sécurité publique de la CUM prend la décision de revoir la mission du Centre d’urgence 911 dont une partie consiste à traiter les appels du service de police.

La Commission donne alors le mandat au SPCUM de traiter ses propres appels à partir de l’automne 1997. Ce dernier devient alors un intervenant d’urgence, au même titre que tous les autres intervenants.

En février, Bell met en place le réseau SPAU.

1997

Le 15 décembre, le 911 cesse l’analyse et le traitement des appels destinés au SPCUM et lui transfère le tout.

1998

Du 5 au 16 janvier 1998, une bonne partie de la province est touchée par une importante tempête de verglas. Au 911 de Montréal, les préposés répondent à 72 690 appels, une augmentation de l’ordre de 80% par rapport à la même période en 1997.

L’analyse a posteriori de cette période a conduit la direction à faire des recommandations quant à la mise sur pied d’un centre de relève, lequel allait être opérationnel un an plus tard. Ainsi, en cas d’incendie ou de bris d’équipement, les appels peuvent être dirigés vers le centre de relève.

Les deux centres d’appels peuvent également être exploités en parallèle, comme cela fut démontré lors du passage à l’an 2000, ce qui permet de doubler la capacité de réponse aux appels d’urgence.

1999

Le 1er avril, la CUM procède à l’ouverture officielle du centre de relève, lequel sert désormais de centre de relève en cas de défaillance du Centre 911.

Dans la nuit du 31 décembre, le centre d’urgence 911, à l’instar d’autres services municipaux, est sur un pied d’alerte à l’occasion du fameux «passage à l’an 2000».

2002

À la faveur des fusions municipales, le SPCUM devient le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

2006

Le 13 septembre, Kimver Gill pénètre dans le Collège Dawson et vide son arme sur les étudiants qui se trouvaient sur place, atteignant mortellement la jeune Anastasia De Sousa. Le 911 enregistre 609 appels en moins de 90 minutes, une augmentation de 176% par rapport à la normale.  

2008

Le 19 octobre 2008, le centre d’urgence 911 et la division du traitement des appels du SPVM fusionnent à nouveau leurs activités. Les préposés qui reçoivent  les appels 911 traitent alors directement les appels destinés au SPVM. 

2010

En février, les coordonnées géographiques (longitude, lattitude) des appelants utilisant un téléphone cellulaire deviennent disponibles pour les préposés du 911.